Dimanche 22 mai, très tôt le matin, un homme a été très violemment agressé par deux individus, à son domicile situé, selon nos informations, dans le quartier de Carnel, à Lorient. La victime, blessée par arme blanche et qui a subi des coups d’une violence inouïe, a été prise en charge et transportée à l’hôpital du Scorff dans un état sérieux. Les deux agresseurs ont été interpellés et placés en garde à vue. Déférés lundi 23 mai, les deux jeunes majeurs ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
Les voisins alertés par des cris
D’après un communiqué du parquet de Lorient, « le dimanche 22 mai 2022, vers 4 heures, les patrouilles du commissariat central de police ont été requises par des riverains, à la suite de cris en provenance d’un appartement. Une jeune femme signalait aux policiers que son compagnon, né en 1997, était en train d’être violemment frappé par deux autres jeunes hommes. Sur place, policiers et secours découvraient dans l’appartement la victime prostrée et couverte de sang, présentant de nombreuses lésions et plaies, dont certaines visiblement causées par des coups d’armes blanches. Ce jeune homme était pris en charge et hospitalisé. »
Selon nos informations, l’un des agresseurs serait le frère de cette jeune femme, et la victime, son compagnon : le premier n’aurait pas accepté, que sa sœur retourne avec lui, après une période de séparation et déjà un contexte de violences dans le couple.
« Les deux agresseurs, alcoolisés, étaient interpellés et placés en garde à vue par les officiers de police judiciaire. Il s’agissait de deux jeunes gens de 18 ans », poursuit le parquet de Lorient.
Confondus parce qu’ils ont filmé leurs méfaits
Hospitalisée, la victime souffre de lésions et fractures multiples, ainsi que de diverses plaies sanglantes. Son incapacité totale de travail (ITT) a été médicalement fixée à 14 jours.
Devant les policiers, les deux mis en cause ont reconnu « assez globalement leur participation aux faits ». Selon nos informations, ils ont été confondus par un enregistrement vidéo qu’ils ont tourné avec leurs téléphones portables pendant qu’ils tabassaient leur victime.
Sur décision du parquet, ils ont été déférés et présentés au juge d’instruction. Ils ont été mis en examen pour actes de torture et de barbarie, en réunion, et incarcérés.
Pour ces faits, la peine principale maximale encourue est de 20 années de réclusion criminelle. Les investigations se poursuivent à présent dans le cadre de l’information judiciaire.