Le procès de Dino Scala s’ouvre aux assises du Nord. Celui qui a été surnommé le “violeur de la Sambre” va devoir s’expliquer sur les viols et agressions sexuelles dont il est accusé.
Dino Scala aurait semé la terreur durant 30 ans, de 1988 à 2018, entre le nord de la France et la Belgique. Celui qu’on avait surnommé le “violeur de la Sambre”, de la rivière éponyme à cheval entre les deux pays. Il va comparaitre du vendredi 10 juin au 1er juillet devant les assises du Nord, à Douai. L’homme marié, père de cinq enfants. Ainsi que président d’un club de football local va devoir répondre devant la justice des viols et agressions sexuelles. Un dossier reposant sur une soixantaine de femmes et encourt jusqu’à vingt ans d’emprisonnement.
Son profil et sa personnalité troublent encore les enquêteurs. En effet, lorsqu’il a été interpellé en 2018 dans son village de Pont-sur-Sambre. Ses voisins sont tombés de haut. D’après l’enquête, il traquait ses victimes et les attaquait par derrière. Sur la route de l’usine où il travaillait, les petits matins d’hiver. Après une dernière agression contre une jeune fille belge. C’est l’à que Dino Scala est identifié grâce aux caméras de vidéosurveillance que le bourgmestre venait d’installer quelques jours plus tôt.
Interrogée par RTL, l’avocate de Dino Scala le décrit comme un homme qui n’avait jamais fait parler de lui : “D’un côté, cette traque, cette répétition, cette violence … et puis dans la vie familiale, sociale, amicale, un homme décrit comme étant extrêmement attachant, dévoué, sincère, gentil … Pas une personne pour en dire du mal”.
Pourtant, les experts le décrivent comme un prédateur frustré d’être l’éternel second. Pour Me Emmanuel Riglaire, qui défend plusieurs victimes Il s’agit d’un homme au profil complexe. L’avocat confie à RTL que “le violeur de la Sambre” est “un homme qui paraît bien sous tout rapport. Mais quand on gratte, c’est plus compliqué. On comprend qu’une partie de sa famille ne lui parle absolument plus. Qu’aucun l’accusent même d’agression sexuelle. Moi, je ne sais toujours pas qui est monsieur Scala après plusieurs années d’instruction”.