L’agresseur a été retrouvé après avoir perdu dans sa fuite des papiers d’identité. Il a été identifié par des témoins et interpellé. La police judiciaire est saisie de l’enquête.
La scène a été si violente que l’un des témoins a dû être hospitalisé. Ce samedi 18 juin, un homme, attaqué à la hache, est en réanimation, entre la vie et la mort, à l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne). La victime a été retrouvée gisant au sol, couverte de sang, la boîte crânienne enfoncée.
Le drame a eu lieu peu après minuit, rue Buzenval (XXe), au sud du cimetière du Père Lachaise. Ce sont deux promeneurs qui ont alerté les secours. Et mis en fuite l’agresseur. Ce dernier s’était volatilisé, la hache couverte de sang à la main, en direction de la rue de Bagnolet (XXe).
L’agresseur était en état d’ivresse
Deux équipages de la brigade anticriminalité (BAC) du commissariat de police du XXe ont immédiatement convergé vers les lieux. Les sapeurs-pompiers de la caserne Charonne (XIe), appelés eux aussi, ont prodigué les premiers soins à la victime. Les policiers disposaient du signalement de l’agresseur, livré par les témoins : 1m75, cheveux mi-longs noirs, vêtements sombres, « en état d’ivresse », et de type indo-pakistanais. Mais surtout, les fonctionnaires avaient sa photo ! Dans sa fuite, l’homme a en effet laissé des objets personnels dont une carte vitale à son nom et un titre de séjour avec photo.
L’un des équipages a retrouvé l’auteur présumé des faits un peu plus loin, mais sans sa hache. L’homme a été identifié par un des témoins. Âgé de 53 ans, le suspect, qui habite le quartier, a été placé en garde à vue avec un passage en cellule de dégrisement. La scène de crime a été sanctuarisée pour recueillir d’éventuels indices. L’enquête, confiée à la police judiciaire, se poursuit. Pour mémoire, en 2018, un homme avait été sauvagement agressé à la hache dans un petit restaurant rue Cail (Xe) du quartier indo-pakistanais situé derrière la gare de l’Est. Les policiers soupçonnaient un règlement de comptes au sein de la communauté sri-lankaise.
Par Céline Carez