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COP29 à Bakou : vives tensions Nord-Sud sur le financement de la transition écologique.
Désaccord Financier lors de la COP29 à Bakou
La conférence internationale sur le climat, COP29, qui s’est tenue à Bakou, a mis en lumière une fracture persistante sur les questions de financement entre les pays du Nord et ceux du Sud. Enjeu majeur : mobiliser des centaines de milliards de dollars pour soutenir la transition écologique des nations en développement.
Chronologie des Discussions
Dès l’ouverture des discussions, les dissensions quant à la répartition des fonds ont émergé. Les pays du Sud ont réclamé une contribution plus significative de la part des nations industrialisées, soulignant leur responsabilité historique dans le changement climatique. En revanche, les pays du Nord ont insisté sur la nécessité d’une gestion rigoureuse des fonds alloués.
« La question n’est pas seulement combien nous donnons, mais aussi comment cet argent est utilisé », a affirmé un représentant des nations développées.
Contexte Économique et Environnemental
L’écart entre le Nord et le Sud est accentué par des enjeux économiques disparates. Les pays en développement se trouvent souvent en première ligne des impacts climatiques, mais manquent des ressources nécessaires pour y faire face. Ce sommet a révélé les tensions autour de la responsabilité financière et de la solidarité internationale.
Les discussions à Bakou ont abordé également des thématiques connexes, telles que les énergies renouvelables, l’adaptation des infrastructures existantes, et le transfert de technologies vertes.
Réactions sur Place
Les délégations du Sud ont exprimé leur frustration en déclarant qu’il était impératif pour leurs pays d’obtenir un soutien financier immédiat et substantiel. Un représentant africain a déclaré : « Nous sommes ceux qui souffrent, mais ce sont eux qui polluent. Il est temps que cela change. »
De leur côté, les participants des États plus riches ont souligné les contributions déjà effectuées, tout en réclamant une transparence accrue pour éviter toute détérioration des fonds.
Implications Mondiales
La déconvenue née de cet enjeu financier pourrait affecter la crédibilité des accords climatiques mondiaux s’il ne trouve pas de solution dans les temps à venir. L’insistance sur une collaboration réelle entre les pays réchauffe les débats et questionne la capacité à parvenir à un consensus lors des prochaines conférences.
« Sans solidarité internationale, le climat reste une problématique insoluble », a conclu un observateur de l’ONU.
