Deux chiens ont été volés à une famille vivant à Saint-Oulph, vendredi. Un épagneul breton et un jack russel qui se trouvaient dans la cour de la maison.
Romain a 20 ans, il vit avec sa mère à Saint-Oulph. Quand il est parti au travail vendredi matin, il est formel, Jade et Salco étaient bien dans la cour. La première, un épagneul breton de 8 ans, se trouvait dans un chenil fermé. Le second, un jack russel de 10 ans, était dans la cour. Mais à son retour en fin de journée, Romain ne retrouve pas ses chiens.
« Ils n’étaient plus là mais le portail était bien fermé et la porte du chenil aussi. De plus il n’y a aucun trou, ni dans le chenil, ni ailleurs, donc c’est impossible qu’ils se soient sauvés tous les deux », affirme le jeune homme. « Dès que j’ai vu ça, j’ai appelé les gendarmes qui sont venus constater, prendre des photos. Le samedi matin, je suis allé déposer plainte à la gendarmerie de Méry-sur-Seine. J’ai aussi fait le tour du voisinage mais personne n’a rien vu… »
70 000 vols de chiens par an en France
Romain et sa mère n’ont pas beaucoup d’espoir de retrouver leurs chiens. « On est dégoûtés, on ne comprend pas comment quelqu’un peut faire une chose pareille. Voler un objet ou des outils c’est une chose, mais un chien c’est un membre de la famille ! Comment peut-on voler des chiens ? »
Environ 70 000 chiens sont volés à leurs propriétaires chaque année en France. Un chiffre en augmentation depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid, car la demande a explosé, faisant augmenter les prix de certaines races.
Si les chiots sont les plus prisés par les voleurs, les chiens plus âgés ne sont pas épargnés, surtout quand ils appartiennent à des races qui peuvent « rapporter » plusieurs milliers d’euros à la revente, comme les bouledogues français, les chihuahuas ou encore les staffies. Le trafic d’animaux dans le monde est très important, puisqu’il se placerait juste derrière le trafic de drogue et le trafic d’armes.
Dans l’Aube, pas d’augmentation particulière ou de phénomène particulièrement inquiétant, selon la gendarmerie. Mais la vigilance est de mise, et a même été encouragée par la commune de Droupt-Sainte-Marie, voisine de Saint-Oulph, auprès de ses habitants.