Un homme de 66 ans a été tué, ce samedi 4 juin, à l’issue d’une violente rixe à son domicile tarbais. L’auteur présumé a été interpellé.
Pour l’heure, les faits sont encore flous, les enquêteurs du commissariat de Tarbes, saisis de l’affaire, tentent d’y voir clair. Ce samedi matin, vers 10h30, pompiers et policiers sont appelés en urgence, dans un appartement d’un petit immeuble. Situé 7 rue de Belfort à Tarbes, non loin de la place au Bois. Sur place, ils trouvent trois personnes, la victime, malheureusement décédée. Et l’auteur présumé, âgé de 38 ans, et une troisième personne, celle qui a donné l’alerte. L’auteur présumé a été interpellé immédiatement et placé en garde à vue, de même que le troisième individu.
Comprendre pourquoi
Même si le suspect a été interpellé, l’enquête se poursuit. « Oui, parce que nous voulons savoir comment s’est déroulé le drame », explique Pierre Aurignac, procureur de la République de Tarbes. « Il est vraisemblable que les trois personnes se connaissaient, mais pour l’heure, nous ne savons pas ce qui les a conduit à se retrouver là, à ce moment-là, et ce qui a motivé le passage à l’acte. »
D’après les premières constatations, la victime aurait succombé sous les coups de son agresseur, mais là aussi, des zones d’ombre demeurent. « Le médecin légiste a fait son examen, mais une autopsie sera sans doute diligentée », poursuit Pierre Aurignac, « pour déterminer les causes exactes de la mort. » Il précise également que les trois personnes sont assez connues de la justice, mais dans des « domaines de compétences » assez différents, ce qui interpelle les enquêteurs. Lesquels vont s’attacher à interroger l’auteur présumé et le « témoin », durant les 48 heures de garde à vue.
« Ce n’est pas simple », confie un enquêteur, « ils donnent, pour le moment, des versions différentes, mais nous avons mené des investigations sur leurs entourages respectifs qui vont nous permettre d’avancer rapidement. » Et notamment de déterminer si l’auteur présumé a agi avec préméditation, ou si c’est une altercation qui a, malheureusement, dégénéré.