Singapour : Un homme cache du cannabis dans la voiture de sa femme en instance de divorce
Un homme de Singapour a été condamné à une peine de presque quatre ans de prison pour avoir tenté de piéger sa femme en déposant du cannabis dans sa voiture, tout en sachant que la détention de drogue pouvait lui faire encourir la peine de mort.
Un plan parfait pour piéger sa femme
Le couple était séparé depuis moins de deux ans et était en instance de divorce. Ils n’avaient pas réussi à l’obtenir immédiatement en raison de la courte durée du mariage, selon les documents du tribunal. Tan en voulait à sa femme car il estimait qu’elle n’avait pas apporté de contribution financière suffisante au mariage. Après avoir consulté des avocats, il a appris qu’un divorce était possible « si l’une des deux parties avait un casier judiciaire », selon le dossier du tribunal.
Il avait dans un premier temps engagé un détective privé pour recueillir des preuves d’un adultère de son épouse, mais aucune preuve n’a pu être trouvée. Tan a alors décidé de piéger son épouse en déposant du cannabis dans sa voiture. Il s’est en outre vanté auprès de sa petite amie d’avoir mis au point « un plan parfait ».
Une quantité de cannabis plus grande que prévu
Il a acheté la drogue au marché noir et l’a pesée chez lui, constatant qu’elle pesait 510 g, soit plus que les 500 g dont la possession peut valoir la peine de mort à Singapour. « Grâce à ses recherches en ligne, il savait que la partie impliquée (sa femme) serait passible de la peine de mort si elle était reconnue coupable de trafic de plus de 500 g de cannabis », soulignent les documents judiciaires. « Il a néanmoins décidé de mettre son plan en œuvre car il était très en colère contre la partie impliquée », selon les mêmes sources.
Des analyses de laboratoire ont cependant montré que la quantité de drogue ne contenait que 216,17 g de cannabis pur.
Les conséquences de son plan
L’épouse de Tan a été arrêtée après la découverte de la drogue par la police, mais aucun autre élément de preuve l’incriminant n’a été trouvé. La police s’est alors intéressée à Tan, ce qui a abouti à son arrestation.
Les Nations unies et les organisations de défense des droits de l’homme estiment que la peine de mort n’a pas d’effet dissuasif, et ont appelé à son abolition. Les autorités de Singapour affirment au contraire que cette législation a contribué à faire du pays l’un des plus sûrs d’Asie.
Le cas de Tan Xianglong, 37 ans, a été condamné par un tribunal de district à trois ans et dix mois de prison, selon l’énoncé de la sentence.
Il est important de noter que la condamnation de Tan montre l’importance de la justice et la nécessité de respecter les lois, même dans des situations personnelles difficiles. La peine de mort reste un sujet de débat mondial, et le cas de Tan illustre les implications tragiques de cette législation.
Il est également crucial de souligner que les cas de violence domestique et les tentatives de piégeage doivent être traités avec la plus grande sévérité. Les actions de Tan ne peuvent être justifiées et montrent l’importance de la coopération et de la compréhension dans les relations personnelles.
En lisant cet article, vous comprendrez mieux l’importance de la justice et de la responsabilité dans les relations humaines. Vous serez également informé des implications de la législation sur la peine de mort dans un pays comme Singapour.
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