Après un long bras-de-fer judiciaire, la décision est finalement prise. Le fondateur de WikiLeaks va être extradé vers les Etats-Unis en conséquence i sera jugé pour une fuite de documents confidentiels.
Le gouvernement britannique confirme ce vendredi l’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange aux États-Unis. Où il est poursuivi pour une fuite massive de documents confidentiels.
« En vertu de la loi de 2003 sur l’extradition, la ministre d’État doit signer une ordonnance d’extradition. S’il n’y a aucun motif d’interdire l’ordonnance », annonce un porte-parole du ministère de l’Intérieur. Ainsi confirmant que la ministre Priti Pratel a signé le décret d’extradition de l’Australien de 50 ans.
Pris dans une longue saga judiciaire car Julian Assange est recherché par la justice américaine qui veut le juger pour la diffusion, de plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en Irak et en Afghanistan.
« Un jour sombre pour la liberté de la presse »
« La ministre britannique de l’Intérieur (Priti Patel) approuve l’extradition de l’éditeur de WikiLeaks Julian Assange vers les États-Unis où il risquerait une peine de 175 ans. Un jour sombre pour la liberté de la presse et pour la démocratie britannique. La décision sera portée en appel », a indiqué WikiLeaks sur Twitter.
VIDEO. Julian Assange : la justice britannique autorise l’extradition, « un signal désastreux pour la liberté de la presse »
Poursuivi notamment en vertu d’une législation contre l’espionnage. Julian Assange risque 175 ans de prison. Cette affaire continue d’être dénoncée par des organisations de défense des droits humains comme une grave attaque contre la liberté de la presse. Le 14 mars, il avait vu disparaître l’un de ses derniers espoirs afin d’éviter son extradition. Avec le refus de la Cour suprême britannique d’examiner son recours.
Par Infos-divers avec AFP